Ref CD MP3 : 309025
Premier de cordée
Roger FRISON ROCHE
jeudi 15 octobre 2009
par bibson
durée : 8 h 56 min

 
  Copie de la quatrième de couverture Né à Paris en 1906 d’une famille savoyarde, Roger Frison-Roche quitte la capitale à 17 ans pour Chamonix où il se distingue bientôt comme alpiniste et comme guide. Il collabore à divers journaux, donne des artcicles à des revues spécialisées et, en 1935, participe à une première expédition dans les montagnes du Sahara central : il l’évoque dans L’Appel du Hoggar. Il retourne en 1937, puis s’installe en 1938 comme journaliste à Alger où il écrit Premier de cordée qui obtient un succès considérable. Correspondant de guerre en 1942 sur le front tunisien, fait prisonnier, transféré en France, il gagne le maquis de Savoie et termine la guerre comme lieutenant de chasseurs alpins. Il entreprend ensuite de nombreux voyages et continue à écrire romans et grands reportages. Après la Savoie qui lui inspire encore La Grande Crevasse (1948) que suit Retour à la Montagne (1957), il donnera le Sahara pour cadre aux trois volets de Bivoacs sous la lune ; la Piste Oubliée (1950), La Montagne aux Ecritures (1952), Le Rendez-vous D’Essendilène (1954). La Dernière Migration et Le Rapt se situent en Laponie. D’une expédition dans le Grand Nord canadien en 1966, il rapporte un film et un reportage : Peuples Chasseurs de l’Articque et un récit : Nahanni, trappeur et prospecteur du Grand Nord canadien. Des coureurs de montagnes et des escaladeurs de cimes, il y en a toujours eu chez les Servettaz comme dans les autres familles de la région de Chamonix - et depuis que la vogue de l’alpinisme amène en Savoie des "monchus" désireux de vaincre les commets, on est guide de père en fils mais,parce qu’il connait trop bien les dangers du métier, Jean Servettaz a décidé de préparer le sien à devenir Hôtelier.Cela n’a pas empêcher Pierre de s’entrainer et d’être un fin grimpeur. Aussi est-il un des volontaires de la cordée qui doit descendre le corps de son père tué par la foudre pendant un orage au retour d’une course dans les Drus. La neige et la glace rendent l’expédition quasi impossible. Pour avoir voulu forcer quand même un passage Pierre tombe.Il ne se relèvera de son lit d’hôpital que plus résolu à ne pas s’enliser dans la vie d’un homme des plaines. Il sera guide comme son père. Il découvre alors que son accident lui a laissé une terrible séquelle : le vertige. Un prodigieux effort de volonté et l’aide de ses camarades lui permettront pourtant de répondre enfin à l’appel envoûtant des hauteurs . Un appel qui résonne tout au long de ce récit où sont merveilleusement évoqués la rude existence des montagnards et le site grandiose où ils vivent.
 
  Petit commentaire personnel Les descriptions de la montagne au fur et à mesure des courses sont si précises que l’on sent parfois le froid de la glace et que l’on est ébloui par le lever de soleil...L’auteur donne à la montagne toute sa puissance. Pourtant c’est avec fascination et besoin de dépassement d’eux mêmes que les grimpeurs touchent les extrêmes de la vie.