Il a dix-huit ans, maintenant, Julien Dubois, et nous sommes en 1941, dans cette Zone Sud qu’il a eu tant de mai à gagner. Il rêve toujours de la mer, de Londres qu’on peut atteindre par Port-Vendres, il souhaite rejoindre la France Libre... Mais il se retrouvera à Castres, avec son ami Carento, dans un poste de guet de la DCA. Il rencontrera son premier grand amour en la personne de Sylvie, s’y donnera tout entier, sera prêt à renier pour elle ses projets les plus chers... Hélas, la guerre, elle, ne se laisse pas oublier. Les Allemands passent la ligne de démarcation, et voici julien face à son destin d’homme, confronté avec la violence et la mort. Bernard Clavel a voulu écrire là le roman du souvenir, Mais, bien que la mort y soit toujours présente, sans grandiloquence, avec une émotion pudique, ce livre est surtout celui de la maturité et de l’amitié.