Quatrième de couverture :
Francis Carco nous immisce dans l’univers des mauvais garçons de Belleville : c’est une société organisée, une
équipe qui a son chef, Marcel Bouve, le
Capitaine . Ses virus aussi : Bobèche a profité de l’emprisonnement de Bouve pour lui ravir la direction de l’
Équipe ; il en sera puni de mort au retour du
Capitaine .
Mais être criminel, ce n’est pas être insensible : quand la vieille mère de Bobèche viendra demander des comptes à Bouve de son crime, une rumination mentale se fera dans le crâne épais du
Capitaine : il pensera d’abord à supprimer en cette vieille un témoin gênant, mais ne s’y résoudra pas et cet échec marquera sa déchéance de chef : il ne lui restera, à lui et à sa
femme , la Marie -Bonheur, qu’à quitter le quartier.
Le livre vaut pour cette analyse psychologique, mais plus encore sans doute pour la précision de la peinture du
milieu et du quartier populaire : la technique,qui comporte mille dialogues du langage le plus naturel, est tout à fait cinégraphique.