quatrième de couverture :
Désirée se rend régulièrement sur la tombe de son mari, qui a eu le mauvais goût de mourir trop jeune. Bibliothécaire et citadine, elle vit dans un appartement tout blanc, très tendance, rempli de livres. Au cimetière, elle croise souvent le mec de la tombe d’à côté, dont l’apparence l’agace autant que le tape-à-l’oeil de la stèle qu’il fleurit assidûment.
Depuis le décès de sa mère, Benny vit seul à la ferme familiale avec ses vingt-quatre vaches laitières. Il s’en sort comme il peut, avec son bon sens paysan et une sacrée dose d’auto dérision. Chaque fois qu’il la rencontre, il est exaspéré par sa voisine de cimetière, son bonnet de feutre et son petit carnet de poésie.
Un jour pourtant, un sourire éclate simultanément sur leurs lèvres et ils en restent tous deux éblouis... C’est le début d’une passion dévorante.
C’est avec un romantisme ébouriffant et un humour décapant que ce roman d’amour tendre et débridé pose la très sérieuse question du choc des cultures.
Petit commentaire personnel
Ce petit livre est léger et plein de vie. Il est écrit à 2 voix ; chacune s’exprime à son tour sur les situations vécues ensemble et montre par là l’écart entre deux êtres, les points de vue opposés. C’est une belle remise en question des stéréotypes que nous avons et des croyances sur nous mêmes. La maitrise que l’on pense avoir sur nos sentiments est mise à mal, les choix de vie ne sont pas tous commandés par l’intellect et la morale et les personnages en font les frais avec honnêteté.